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Commentaires: 3
  • #3

    Régina (mercredi, 06 août 2014 10:26)

    Opéra : Chant – Musique céleste – Corps à corps – Âme à âme – Rêve à visible

    Avant le commerce de la musique, il y avait la musique et avant les studios d’enregistrement et les mixages, il y avait les corps et la voix. Alors le peuple venait prendre à pleines brassées d'oreilles, de zieux et de cœur, la joie, la tristesse, la gravité, la légèreté, enfin … la transcendance ressentie sans question aux tréfonds de l’invisible où nous existons … là, comme dans la main, comme dans une main ouverte sensuellement sur l’impalpable.
    Les preuves sont dans wikipedia : c’est bien d’y lire les vies de Schubert, de Mozart … Voyez la communion des sens de ces magiciens pur sucre avec tout un chacun ; la fureur des grands de ce qui pouvait leur échapper, voyez leur avide stupidité à croire qu’en achetant des œuvres, elles leur appartenaient et avec elles, le musicien.

    La preuve vivante était hier à la Couvertoirade
    La magie s’était logée dans la petite église de la Couvertoirade : Jean Marc Salzman et Pierre Cussac à l’accordéon … Il fallait voir ces deux corps totalement dédiés à la musique, l’un tenant à bras ouverts un vertigineux accordéon, l’autre abritant en lui un grand orgue soufflant, vibrant de sensations inépuisables. Deux organistes ensemble.

    Au début, ils étaient graves, comme un peu ennuyés par ce passage imposé du début du contact avec la salle, avec nous. L’arrivée, c’est d’abord de l’émotion personnelle, la gêne des êtres que nous sommes avec nos contours et nos bornes, mais aussi … l’exaltation du commencement … Puis se laisser couler peu à peu dans un ruisseau, se lâcher dans un tourbillon de douceurs et d’émotions, sous l’œil de la Marie enfantine et bienveillante du vitrail de Claude Baillon ...
    Après, on ne sait plus quand c’est arrivé, nous étions, têtes blanches ou fraîches, des guingues d’enfants les uns tenant les instruments, les autres les embrassant du regard, les noyant de leurs rêves …

    Quitter le lieu, ce ne fut pas quitter l’état. Les brumes s’étaient glissées entre semelles et terre, comme si enfin, ciel et terre s’étaient reliés en moi. Curieux, mais sous ma peau, courent et roulent encore des nuées d’enfants riant, dansants, caracolant ! Quel bonheur !

    Quel merci peut résonner sans troubler cet ensemble ? Rester dans le rêve de nos êtres réels et de là-bas, là-haut, ouvrir nos mains pour eux, ces musiciens amis de nos cœurs, qui nous rappellent au privilège d’exister. Quel talent, quel bonheur, quel délice …

  • #2

    ARNAL (lundi, 04 août 2014 13:47)

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  • #1

    ARNAL (mardi, 29 juillet 2014 18:13)

    Il est chanteur lyrique , et quel chanteur ! Organisateur de surcroît du Festival d'Opéra du Grand Sud ...en Lozère . Il fallait oser ! il l'a fait et a merveilleusement réussi , entouré d'artistes de renom et de grand talent : chanteurs , conteurs , musiciens et sous la houlette de Sophie en notre beau Pays de Meyrueis .

    BRAVO ! Jean Marc , médecin du corps et de l'âme .